Une journée fratricide
Le vent sifflait sur le crâne de Deram au rythme effréné de ses battement d'ailes. Une affaire urgente, de la plus haute importance, mettant en jeu son honneur, celui de la guilde, demandait toute son attention. Une bande de nudistes s'exhibait dans la grande ville d'Ancient Dragon City, en pleine place publique ! Comment pourrait-on pardonner au videur de les avoir laissé entrer ?
Tandis que ses ailes fouettaient l'air, Deram affûtait son épée, pensant à la meilleur façon de mettre les intruses dehors et aussi qu'il lui faudrait bientôt trouver un repreneur pour cette lame exceptionnelle, hors de question d'être égoïste, on lui avait déjà offert cette lame. Au fur et à mesure que ses pensées se perdaient dans des histoires d'épée, d'héritage, d'argent, de plage, de steak de diplopod saignant... La ville approchait lentement, tant et si bien que quand il arrivait sur la place, il découvrit à sa grande stupéfaction une bande de nudiste à laquelle il se joint sans hésiter.
Après quelques heures l'ambiances dégénéra en bagarre, c'est souvent le cas, ça n'as rien de bien méchant, on montre les muscles, on joue a qui est le plus fort et on ne tue personne. Deram, que le devoir appel sans cesse devait se rendre en urgence dans un petit village en périphérie de la région, non pas que l'affaire soit particulièrement urgente, mais le prêtre avait déjà une journée de retard. Ainsi, il dût abandonner l'idée de se battre avec les autres et filer exterminer une bande de tauren qui semai la panique depuis trop longtemps.
Alors, que Deram virevoltait sans enthousiasme vers sa destination, un esprit moqueur le rejoint et lui raconta l'histoire d'une de ces bagarres insistant, comme savent le faire les esprits moqueur, sur le perdant. Le hasard voulu que ce perdant ne soit personne d'autre que Martess, chef toute puissante de la guilde à laquelle l'abbé ailé appartenait. Deram, bien qu'il ne soit pas un esprit n'en restant pas moins moqueur, renvoyait donc l'esprit donner ses amitiés à sa chef, laissant le petit fantôme embellir à sa guise.
Quoi qu'est dit cet être d'éther, ça n'a pas plus à la souveraine. Ce fut d'abord la brise qui averti Deram que Martess avait dans l'intention de venir le chercher. Puis, le vent se leva rapportant une grande colère venant de l'ouest. Les arbres se mirent à se plaindre des jurons profanés au dessus de leur cime. Peu à peu, toute la forêt criait la présence d'une WereFox enragée, pestant contre un prêtre. Il était tant de se préparer à sauver sa vie.
Deram se leva doucement de sa position assise au milieu du village, frotta son caleçon qui avait prit la poussière de la main et déploya ses ailes pour s'envoler vers les feuillages touffus qui le camoufleraient à la vue de tous. Mais le prêtre voulais être repéré, il resta donc au dessus de ces feuillages. Une fois repéré par sa chef, il feint ne pas la voir, bon prétexte pour se laisser suivre, ainsi si quelqu'un accompagnait cette boule de rage, il serait vite semé par l'allure à laquelle quelqu'un d'enragé peut suivre un elfe qui volait avant de savoir marcher.
Au bout d'un moment, il fallait arrêter la course, d'une manière ou d'une autre. Deram se posa donc, feintant toujours de ne s'apercevoir de rien. On aurais pu croire que sa chef lui sauterais dessus immédiatement, mais il n'en était rien, elle attendait, toujours aussi mal cachée. Aucun doute, elle attendait quelqu'un, cette longue ballade à dût la calmer assez pour quelle pense à attendre ses hommes. Deram bondit vers sa maîtresse et, répondant à son regard surpris par un sourire en coin, lui trancha la gorge net ! Pas le temps de philosopher sur le bon et le mauvais, le larbin arrivait.
Bonne nouvelle, il n'y en a qu'un, mauvaises nouvelles, Deram n'avait plus l'effet de surprise et Miria était lourdement armée. Se battant avec tout le peut de techniques martiales dont qu'il connaissait, Deram fut vite dépassé, assaillit de tous les cotés par cette guerrière expérimentée. Sa fin fut douloureuse, Miria frappait fort mais le tuais lentement, un bonheur sadique illuminant ses yeux à chaque coups, os par os, le corps de Deram craquait pour finalement perdre la tête.
...
Quand Deram revint, il se rendit compte qu'avec toutes ces histoires les taurens qu'il était venu exterminer continuaient tranquillement à mettre à sac les villages alentours. Il fit donc la paix avec Miria, qu'il vaut mieux avoir de son coté que dans le dos, et parti aider Kahra à remettre un peut d'ordre dans la région. Tuer des centaines de tauren à la chaîne n'était pas difficile mais très redondant Et tout le groupe semblais sur le point de s'endormir en combattant. Alors, Kahra profitait du fait que Miria combattait dos à eux pour s'approcher de l'oreille de Deram et chuchoter :
- Quand on en aura fini avec les taurens on lui fait sa fête ?
- Euh... Tu parles de sexe ?
- Mais non ! On lui saute dessus et on te venge ta mort !
- Ah ouais, ça peut être intéressant.
Deram, bien qu'intéressé par l'idée de se venger trouvait que deux contre un avec en plus la surprise... Ça manquait de piquant. Seulement ils étaient trois sur place, équilibrer les camps était impossible. A défaut de trouver un nouveau défit, il fallait donc rire un peut... Et qui y-t-il de mieux que l'arroseur arrosé ? Ainsi Deram s'approchait innocemment de Miria pour dire à voie basse :
- Bon, il y a Kahra qui essaye de comploter pour te tuer.
- Ah ?! Pas possible ! Avec tout ce que j'ai fait pour elle !
- Bah je te propose de prendre les devants, on l'agresse et ça se retournera contre elle.
- Pas possible, je suis pacifiste, je ne tape jamais en premier.
- Ugh, Deram n'en revenait pas, une pacifiste o_O, euh bon, quand elle t'agresseras au lieu de l'aider je te soigne et tu la tue, ok ?
- Ouais ça ça me vas !
Quelques taurens plus tard, une flèche magique de Kahra parti se ficher dans le dos de Miria, c'était le signal ! Deram, courant vers Miria, fouillait sa poche de la main droite. S'agrippant avec la main gauche à la flèche enfichée dans Miria, il posait son pied droit sur le dos de celle-ci et sortait son couteau meurtrier de sa poche droite. D'un mouvement de la jambe il sauta en arrière arrachant la flèche du corps de son alliée et se plaçant en position idéale pour lancer son couteau entre les deux yeux de Kahra.
- Eh bien ! Tu aurais pu m'en laissé un peu !
- Désolé, je la pensait plus coriace que ça quand même :s
En voilà une journée ou Deram à animé l'esprit de vengeance de beaucoup de monde.